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Témoignage Maël, 18 ans, Promo 2025

Est-ce que tu peux te présenter ?

Je m’appelle Maël, j’ai 18 ans et suis originaire du Lot-et-Garonne. J’ai rejoint la 1ere première promo du Bachelor ACT pour avoir le maximum d’impact positif sur la vie des personnes.

D’où vient ton goût pour l’engagement ?

J’ai été scolarisé à Bali de mes 2 à 11 ans et j’ai pu être témoin de la pauvreté extrême des familles vivant dans des bidonvilles ou dans la rue , des enfants mourant de faim ou de maladies et des fleuves de déchets à perte de vue… Tout cela a développé mon goût très fort pour l’altérité et un immense dégoût pour l’injustice.

Quels ont été tes premiers engagements ?

J’essaye de participer à mon niveau à l’apport de solutions. En 3e, j’ai créé une comédie musicale sur le thème de la Résistance et de la Déportation. J’ai été éco-délégué au collège puis au lycée. Je suis également végétarien.

Si tu étais … un enjeu des transitions ? 

Face à la crise écologique et sociale actuelle, j’avoue avoir du mal à définir des causes précises pour lesquelles j’aimerais me battre dans ma vie. Je considère qu’il n’y a pas de hiérarchie des causes, que ce soit entre la lutte contre la faim, l’accès à la santé ou à une éducation de qualité par exemple. Cependant, la lutte contre le dérèglement climatique résonne tout particulièrement en moi, car elle implique à la fois les luttes écologiques et sociales et concerne inévitablement le futur de toute l’humanité. Le Bachelor ACT m’a immédiatement intéressé par son caractère pluridisciplinaire qui permet d’aborder les enjeux de notre siècle de façon théorique, concrète et professionnelle. C’est cela dont on a besoin pour engager et soutenir des luttes dans un monde complexe où convergent une multitude d’enjeux.

Si tu étais … une matière enseignée par le Bachelor ACT ? 

Ma préférence va aux sciences sociales car elles apprennent à apprendre et à être curieux. C’est cela dont on a besoin pour engager et soutenir des luttes dans un monde complexe où convergent une multitude d’enjeux.

Si tu étais … un rôle dans le collectif ?

Le rôle que j’endosse le plus souvent est celui de leader, sans prendre pour autant toute la place ni vouloir tout contrôler. J’aime aussi le rôle de médiateur, qui permet de trouver une issue aux conflits, mais aussi de ménager un accord entre les idées, former un consensus au service d’une cause ou d’un projet. A travers son développement de la compétence « Collaborer et décider ensemble », le Bachelor ACT m’apprend à organiser ma manière d’agir au sein d’un collectif pour amener tout un chacun à se questionner, se positionner et se mobiliser en partant de là où il se trouve.

Si tu étais … une punchline ? 

Dans son album Civilisation, Orelsan chante que « Ce qui compte ce n’est pas l’arrivée c’est la quête ». Pour moi cela signifie qu’au-delà du résultat, le parcours pour atteindre son objectif a autant de valeur et de sens que l’objectif poursuivi. Pour tendre vers un but, on échange, on discute, on partage, on s’adapte au nom de quêtes modernes qui comptent autant que l’objectif poursuivi.

Si tu étais … un métier ou un projet ?

Pour le moment, je ne me projette pas encore dans un métier ou un projet particulier. Le Bachelor ACT me fait prendre conscience de mes capacités et du monde autour de moi. Il m’apporte le recul nécessaire sur ce que j’ai envie d’être, envie de faire, les capacités que je peux déployer au service des transitions. La
formation est pluridisciplinaire, de sorte que je ne suis pas rangé dans une case. Au contraire, le Bachelor ACT présente tellement de portes que j’ai envie de toutes les ouvrir, qu’il s’agisse d’analyser des systèmes complexes, agir pour les transitions, trouver ma voie et ce qui m’anime.

Si tu étais … un animal ou une plante ? 

J’aimerais être une fourmi ou une abeille, parce qu’elles vivent en société, communiquent entre elles et travaillent dur ! Chacune trouve sa place dans le collectif. Vues à hauteur d’homme, une fourmi ou une abeille sont une infinité au milieu de nulle part, une poussière. Mais quand on est des milliers de poussières, on peut créer une étoile !

Si tu étais … un super-héros ?

Ce serait propager des sentiments positifs et de la bienveillance rien qu’en croisant les gens. Ce n’est pas un super-pouvoir : on est tous capables de ça !